Nathaniel J. Dane

Caractère : Ce qui caractérise le plus Jordan, c’est sans aucun doute son côté lunatique. Il est horriblement changeant comme jeune homme. Son humeur passe du tout au tout en un clin d’œil. Jordan peut être au matin un charmant jeune homme d’une compagnie appréciable, et le soir même devenir une horrible furie capable de méchanceté gratuite. Ses sautes d’humeur sont très fréquentes et lorsqu’il est hors de lui, il peut insulter, mordre, griffer et en venir facilement aux mains. Grand capricieux, il n’aime pas qu’on lui dise « non » lorsqu’il a décidé que ce serait « oui ». Autant colérique qu’imprévisible, l’humeur de Jordan est si changeante qu’il est parfois difficile de le comprendre. Têtu et fier, il se laisse parfois aveuglé par son ego, surtout si ce dernier à été blessé. Il agit souvent sans réfléchir et son petit côté impulsif de texan le met souvent dans des situations abracadabrantesques.

Cependant, malgré ses petits travers, Jordan est quelqu’un de très sociable qui à le contact facile et qui dégage un quelque chose de forcément attachant lorsqu’on le connaît un minimum. Bon vivant, il est débrouillard, un brin trop bavard, drôle et charmant. Il n’est pas pudique pour un sou et il aime passer d’une relation à l’autre sans s’engager. Il aime les femmes et il aime également les hommes. Il possède un côté frivole avoué, tant dominateur que soumis... tout dépend du partenaire. Aimant le troc, il n'hésite pas à payer de son corps pour obtenir ce qu'il veut. Cependant, il ne laissera jamais plus quelqu'un le soumettre s'il n'en a pas envie. Il est prêt à tuer et à se défendre coût que coût pour ne plus jamais subir ce qu'il à subit à 16 ans.

Enfin, même si Jordan semble heureux à l’accoutumée, il cache malgré tout au font de lui une lourde peine. L’épidémie, la perte de sa sœur, son viol… tous les tourments qui l’habite, il les garde enfuit au fond de lui, tentant de les oublier… parfois sans succès. Jordan est du style à jouer l’autruche afin de s’épargner de trop souffrir.

Votre passé : Tu souhaites connaître mon histoire, voyageur ? Sérieux, tu ne sais pas trop où tu mets les pieds là ! Mais si t’as du temps à perdre, ok pourquoi pas.

C’est à San Antonio au Texas que moi, Nathaniel Jordan Dane à vu le jour il y a de cela 26 ans. Mon père, Nathaniel Senior Dane et ma mère Louise Spencer n’ont jamais vraiment sauté de joie à ma naissance. D’ailleurs, aucun des Dane ne le fit. De mon grand-père à mes oncles et tantes, personnes n’osa dire que ma naissance était une bonne chose… et pourquoi ? Tout ça à cause d’un testament d’une vieille conne. Ma grand-mère Thérèsa Dane ne léguerait sa fortune à mes parents que si ceux-ci mettaient au monde une héritière, et non un héritier. Comme quoi, un seul chromosome peut gâcher une vie !

Ainsi, mes connards de parents me firent la gueule de nombreuses années. Cinq ans exactement. Ignoré, parfois frappé mais toujours accusé à tors de tous les maux du monde, je grandis dans l’ombre d’une petite sœur même pas encore née. Il n’y avait que mon grand-père maternel qui me trouvait de l’intérêt. Jordan qu’il s’appelait et très souvent, il m’emmenait en balade et faire du cheval, loin de mes connards de géniteurs. Lorsque ma petite sœur Julia vint enfin au monde, j’ai cru un instant que mes parents allaient enfin se la jouer cool avec moi… penses-tu mec ! Je disparu presque de la surface de la terre ! C’était à peine si ma mère faisait attention à moi, et si mon père savait que j’existais.

Grâce à l’argent de l’héritage que la princesse Julia débloqua, on put quitter le quartier dans lequel on vivait pour une banlieue chic. Mes parents changèrent de train de vie du tout au tout. Ma mère quitta son job d’infirmière et mon père se mit à fumer le cigare et à jouer au golf avec les voisins huppés. Heureusement qu’ils devaient donner de notre famille une belle image, car sans quoi je pense que je serais livré à moi-même et habillé de guenille. Ainsi, durant plusieurs années, je grandis chez les petits bourgeois en compagnie de ma petite sœur la princesse Julia. Malgré que mes parents la préféraient à moi, j’éprouvais pour ma petite sœur une affection très grande. Elle était la seule ici à faire attention à moi, et plus qu’un frère, j’étais son dieu. Elle me suivait, m’écoutait et voulait passé beaucoup de temps avec moi… ce que j’appréciais énormément… Ben ouais, ce n’était pas tous les jours que j’avais quelqu’un qui m’aimait bien sous la main, hein !

Les années passèrent et Julia et moi étions devenus très proches. Je me rendis compte que vivre dans l’ombre de ma sœur avait des avantages énormes. Mes parents ne faisant pas attention à moi, il m’était donc très aisé de faire ce dont je désirais. Ainsi, j’appris très tôt à me débrouiller et à ne compter que sur moi-même. De nombreux week-end, mon grand-père Jordan m’appris le rudiment du lasso et avec lui, j’allais souvent pêcher et chasser. Il voyait bien ce qu’il se passait dans la famille, mais jamais nous n’en parlions et je lui en étais reconnaissant. Déjà à cet âge là je préférais ne pas affronter mes propres démons.

Lorsque j’eue 14 ans, ma petite sœur tomba grièvement malade, comme beaucoup d’autres personnes à San Antonio. Les médecins semblaient dépassé par ce qui lui arrivait… d’autant plus que cela arrivait à de centaines de milliers de personnes partout dans le monde. On tenta tout et n’importe quoi pour la sauver, jusqu’à me faire également passer une batterie de test. Malgré tous les soins prodigués, elle décéda et mes parents sombrèrent dans une profonde dépression. Mon père se mit à boire et à me cogner dessus sans raison, et ma mère s’enferma dans un mutisme affolant. Deux mois plus tard, ce fut à leur tour d’être malade, tout comme au reste de ma famille pour qui je ne versai pas une larme… sauf pour mon grand-père Jordan. Seul et abandonné à moi-même dans un monde devenu chaotique, je n’eue d’autre choix que de me cacher. Ainsi, durant près d’un an, je restais planqué au Ranch de mon grand-père, en compagnie de ses chevaux.

Une nuit, des sales types ont tenté de me faire la peau au ranch. J’ai eue la peur de ma vie. C’étaient des pilleurs ! J’ai juste eue le temps de monter Argos, mon étalon et de prendre la fuite. J’avais à peine 15 ans. J’ai erré à San Antonio durant plus d’un an. La ville était morte. Il n’y avait plus personne. Tout le monde était mort… enfin… presque tout le monde. Le destin est parfois cruel hein ? Il me fit croisé la route de Raven, un homme solitaire armé jusqu’aux dents. Sérieux, un vrai rambo. Il me prit sous son aile durant quelques mois, me protégeant. Il avait des allures inquiétantes parfois, mais il n’était pas violent avec moi… du moins jusqu’à cette nuit tragique où il réclama son dû. Et son dû, c’était moi. Il me viola comme une vulgaire pute qu’on soumet. Puant de sale bâtard ! Encore aujourd’hui je regrette ne pas avoir eue le courage de lui trancher la gorge pendant son sommeil. Je me suis contenté une nouvelle fois de fuir, essayant d’oublier.

Je me mis alors à voyager à travers le pays à la recherche de survivants. A San Francisco, j’ai croisé la route de Jude Dewan de qui je tombai amoureux. On est resté un an ensemble jusqu’à ce que je la trompe avec une femme très sulfureuse. Jude m’a prit sur le fait, cul nu et pantalon sur les chevilles. Pourquoi je l’ai trompé ? J’en sais trop rien. Cette femme me désirait moi, un type de 18 ans ! Elle en avait le double et était toujours très belle pour son âge. Moi qui n’ai jamais été quelqu’un qu’on aimait, je ne sais pas, je n’ai pas pu résister. Je n’ai pas vraiment eue l’occasion de m’expliquer avec Jude. Je me suis cassé et depuis, on ne s’est plus jamais revu… Je me suis contenté d’errer ici et là à travers les Etats-Unis, le Canada et le Nouveau Mexique.

Aujourd'hui: Il y a environs six moi, j’ai débarqué dans les environs d’Eden. Sérieux, le coin est des plus charmant ! J’aime beaucoup sa nature sauvage. Je ne sais pas trop pourquoi je reste ici, peut-être que j’ai envie de voir ce qu’il va se passer pour cette ville qui me semble avoir des idées bien utopique pour ce monde ? Ouais, il faudrait sérieusement un miracle pour qu’elle tienne debout encore longtemps celle-là. Je ne suis que spectateur dans cette histoire de guerre entre eux et les renégats. Je ne veux pas m’investir. C’est le meilleur moyen de perdre ma liberté à laquelle je me suis tant attaché depuis toutes ces années d’errance. Cependant, il y a quatre mois, j’ai peut-être commis un acte qui me poussera à rejoindre l’un des deux camps… Alors que j’étais tranquillement installé dans une vallée non loin d’Eden, un type appartenant aux habitants d’Eden m’est tombé dessus, croyant que j’étais un renégat certainement. Il a voulu me faire la peau ! Me saigner comme un cochon qu’on égorge. Je n’ai pas eue d’autre choix que de me défendre. C’était lui ou moi. Alors après un combat acharné, je l’ai tué. J’ai tué un des leurs… s’ils venaient à savoir cela, je doute que les Edeniens m’ouvrent grand leurs bras un jour.